Interview Marie Laurent, ancienne stagiaire reforestation

Interview Marie Laurent, ancienne stagiaire reforestation

Par Laura Perez, le 01 Juin 2014

1)    Raconte nous un peu ton expérience en tant que stagiaire Latitud Sur à Iquitos

Marie-Laurent

Photo de Marie Laurent, stagiaire reforestation Latitud Sur (Août 2013 à Janvier 2014) et Silvia del Aguila Reina, Ingénieure forestière.

Sur le terrain, j’ai commencé à travailler avec Jorge et à partir d Aout, j’ai travaillé avec Silvia, une nouvelle ingénieure forestière. C était très intéressant de pouvoir commencer mon stage avec Jorge étant donné que cela faisait 4 ans qu’il travaillait sur le projet « Chacras Integrales » (agroforesterie) et reforestation. Et  j’ai pu rencontrer la majeure partie des bénéficiaires avec lui. De-là, j’ai permis de faire la transition avec Silvia quand elle a rejoint notre équipe.

Sur le terrain, nous allions voir les parcelles des bénéficiaires pour compter les arbres qu’ils ont planté, les aider à faire des Minga (travaux agricoles collectifs de maintenance), leur apprendre à tailler les différentes espèces d’arbres… On a aussi organisé de nombreux ateliers spécifiques à certaines plantations (ex : le cacao, le cèdre). Au bureau, j’ai fait de la maintenance sur les données relatives au projet de reforestation et j’ai travaillé en grande partie sur un logiciel de cartographie nommé QGIS pour avoir une idée de la localisation et de la taille des parcelles.

J’ai beaucoup aimé mon stage car il y avait une grande partie des activités qui se réalisaient sur le terrain. Et, l’ambiance au sein de l’ONG est top !

2)    Pourrais-tu nous décrire plus amplement le projet reforestation?

Le projet de reforestation est développé dans 4 communautés du Rio Nanay : Fray Martin, Santa Rita, San José de Lupuna et San Pedro. Au total, nous comptons une trentaine de bénéficiaires. Ces derniers reçoivent un appui financier lorsqu’ils reforestent leurs parcelles et les entretiennent. L’ONG vérifie donc le travail effectué par les bénéficiaires en comptant les arbres plantés. Nous effectuons aussi un suivi des parcelles reforestées, car pour qu’un projet soit durable, le plus important reste la constance. En parallèle de ces activités, nous conseillons aussi les bénéficiaires et organisons des ateliers de sensibilisation (ex : nutrition, gestion des déchets, valorisation des produits). Ce travail est réalisé par deux ingénieurs péruviens qui se déplacent sur le terrain, Christian et Silvia, ainsi qu’un stagiaire français. Le tout est supervisé par la coordinatrice de l’ONG, Juliana.

Le projet de reforestation est financé par 3 partenaires : Uptogreen et Action carbone (GoodPlanet), ainsi que Maison du Monde.

3)    Que penses-tu du projet?

Le projet est intéressant et permet d’apporter une nouvelle vision du long terme aux habitants des communautés. L’objectif est d’avoir des revenus plus élevés et plus réguliers d’ici une dizaine d’années quand les arbres fruitiers vont commencer à donner des fruits. Ceci permet aussi de compenser les impacts néfastes causés par la déforestation. Par ailleurs, les plantes semées sont des espèces de la région (espèces natives),  et il est interdit de planter des espèces telles que le palmier d’huile de palme.

J’espère que le projet et les initiatives prisent par les bénéficiaires continueront même si les bénéficiaires ne reçoivent plus d’argent lorsqu’ils plantent un arbre.

4)    Et la vie Loretenaise alors?

J’ai beaucoup aimé vivre à Iquitos ! C’est une ville qui bouge bien et les iquiténiens sont supers accueillants ! J’ai passé 5 mois de fous ! Et, j’ai eu du mal à me reacclimater à la France !

5)    Qu’est ce que tu as préféré?

J’ai beaucoup aimé la partie terrain de mon stage et j’ai fait de très belles rencontres au niveau humain à Iquitos. J’espère pouvoir conserver ces amitiés !

6)    Qu’est-ce que tu as regretté?

J’ai regretté de ne pas prendre de temps pour aller voyager en dehors du Loreto, vu que c’est un peu compliqué pour sortir!

7)    Si tu pouvais donner un seul conseil aux futurs stagiaires, ce serait….

Profitez d’Iquitos et essayez de rester plus avec des péruviens qu‘avec des français pour bien comprendre et connaitre la vie loretanaise !

Publicado en: Equipe LS Pérou, Latitud Sur, Latitud Sur au Pérou, Projet "Chacras Integrales" & Reforestation

Aquariophiles engagés… au rythme du rock

L’édition 2013 de l’expédition aquariophile organisée par Latitud Sur et le portail spécialisé Aquariomania.fr s’est déroulée en septembre dernier en Amazonie péruvienne. Après l’exploration du fleuve Napo en 2012 à la recherche des espèces endémiques de poissons, c’était cette année la rivière Nanay que nous avions décidé de passer au peigne fin, au cours de 2 croisières enchainées pour un total de 15 jours de navigation.Et pour couronner le tout c’était un double défi que les organisateurs devaient relever puisqu’il ne s’agissait pas d’un simple voyage pour passionnés de poissons ornementaux. En effet, attirés par l’exotisme d’un tel voyage et connaissant les conditions de vie précaires des populations locales, un groupe de 6 docteurs (un généraliste et cinq kinésithérapeutes) s’était lancé dans l’aventure avec la ferme intention d’apporter une aide médicale aux communautés indigènes visitées. Leur atout majeur, (c’était) Route 70’s, le groupe de rock qu’ils forment depuis 5 ans, et qui s’est souvent engagé dans des œuvres caritatives. L’idée a germé rapidement et les carabins rockeurs ont créé une association pour collecter des fonds et mener à bien leur projet : Humanorock, tournée musicale et humanitaire en Amazonie, était née. C’est l’idée originale d’Aquariomania, le dynamisme des participants, mais aussi l’implication de la marque de matériel médical K-Laser (pionnier dans la thérapie laser) qui ont rendu possible ce projet hybride alliant le Rock’n’Roll et la solidarité internationale.

A Iquitos, l’évènement était attendu car la mairie et la direction régionale du Tourisme nous avaient appuyés en mettant à notre disposition une scène sur la Place d’Armes, l’une des plus importantes de la ville, pour organiser le premier concert, 2 jours seulement après l’arrivée du groupe. L’information avait été diffusée par tracts, par la presse locale et grâce aux réseaux sociaux, et le soir du concert une foule enthousiaste se pressait tout autour de la scène. Il faut dire que les évènements culturels sont plutôt rares dans cette ville coupée du monde puisqu’elle ne dispose d’aucun accès routier. La venue d’un groupe de rock, étranger de surcroit, pour offrir un concert gratuit, c’était on ne peut plus flatteur pour les habitants qui se sentent souvent oubliés…

IMG_7543Le groupe fût acclamé après 3 heures de concert et pouvait alors embarquer dès le lendemain matin sur le Selva Viva pour participer à 8 jours de croisière sur le fleuve Nanay au côté des aquariophiles. Un second concert, avec des moyens techniques plus simples, fût organisé dans la communauté de Llanshama, pour le plus grand plaisir des villageois et surtout des enfants fascinés par cette visite surprise. Les médecins musiciens ont ensuite prodigué des soins lors de chaque étape, consacrant quelques heures par jours à ausculter les habitants des villages et à traiter tout type de pathologies : blessures bénignes, hernies, lumbagos, arthrite, infections gastriques dues à la consommation d’eau non-traitée, etc. La liste pourrait être interminable tant les besoins sont importants dans ces communautés isolées où voir un médecin est considéré comme un luxe. Inutile de dire donc que ces attentions médicales furent tout aussi appréciées que les notes de musiques. Entre 2 consultations, les médecins se sont adonnés à la pêche au Peacock Bass, un poisson réputé dans le monde entier car il donne beaucoup de fil à retordre aux pêcheurs sportifs de par sa combativité et sa puissance. Ils ont préféré la canne à moulinet à l’épuisette, arme de prédilection des aquariophiles pour capturer de petits spécimens. Il y eut aussi une distribution de matériel scolaire aux communautés de Lagunas et Pisco. La tournée s’acheva après 8 jours de navigation par un dernier concert à Iquitos. Le public était toujours aussi nombreux, car le bouche à oreille avait bien fonctionné. Nos rockeurs au grand cœur sont donc repartis en France enchantés par l’expérience, bien qu’un peu frustrés par le fait de n’avoir pas pu aider plus, tant les nécessités sont importantes. Ils ont vivement manifesté leur intention de revenir et pourquoi pas d’organiser en 2014 un évènement d’une plus grande ampleur avec l’appui de Latitud Sur.

IMG_7636A peine après avoir débarqué les rockeurs, le Selva Viva accueillait alors la deuxième partie du groupe aquariophile pour 8 jours d’exploration supplémentaires. Membres de divers clubs français et venus de tous horizons, ces téméraires explorateurs étaient réunis par la même passion : l’ichtyologie (l’étude des poissons). Et gare à celui qui osera les traiter « d’agités du bocal » car ces passionnés se réfèrent plutôt à des bacs de milliers de litres et des « fish rooms », c’est-à-dire une pièce de leur maison entièrement dédiée aux aquariums. Leur objectif : observer les petits poissons multicolores qu’ils chouchoutent en France toute l’année dans leur habitat naturel, les cours d’eau d’Amazonie… Et ils furent servis !

L’administrateur du Selva Viva, Philippe Gras est lui-même un passionné de poissons ornementaux, membre du cercle aquariophile jurassien et volontaire pour Latitud Sur depuis un an déjà. Autant dire que lors de ce genre de croisière il se sent comme… un poisson dans l’eau (pardonnez ce jeu de mot facile) et devient le guide idéal pour un groupe partageant son hobby. Il aime passer son temps libre à explorer les mares et les petits ruisseaux d’eau claire de la région du Loreto, à établir des contacts avec des villageois connaisseurs et rêve en secret de découvrir une nouvelle espèce. Le groupe a donc beaucoup apprécié ses connaissances et ses choix d’excursions pour débusquer toutes sortes de poissons. Il a parfois fallu faire de longues marches à travers la jungle pour dénicher des ruisseaux et des bras morts propices à la pêche à l’épuisette, quelques sessions décevantes à cause du niveau d’eau exceptionnellement haut pour la saison, des nuits sans fermer l’oeil auprès des pêcheurs locaux sans certitude du résultat, mais le jeu en aura valu la chandelle. Nos passionnés auront pu prélever de nombreux spécimens :   apistogrammas, lébiasinidés, loricaridés, characidés, carnegiellas, corydoras, tatias ou mastacembelus…  Chaque capture les a émerveillés car la pêche est bien plus délicate qu’il n’y parait, et le retour au bateau se célébrait par une session d’identification et de photos dans l’aquarium, car l’aquariophilie c’est avant tout une question de rigueur. Connaitre les biotopes dans lesquels évoluent les poissons est un atout important pour tout collectionneur qui se respecte : la végétation, le PH de l’eau, le type de sol sont autant d’éléments qu’il faut prendre en compte pour recréer les conditions optimales pour la reproduction.

P9190358La cerise sur le gâteau pour nos baroudeurs  aura tout de même été la découverte de superbes cichlides : de très beaux scalaires (poisson ange) et surtout des discus, le saint Graal de l’aquariophile. Il aura fallu s’armer de patience puisque c’est après plusieurs nuits de pêches acharnés (sans lune, car le discus observe les ombres à la surface et se montre très méfiant) sur de nombreux spots que notre groupe aura dégotté les premiers spécimens. La technique du barbasco utilisée par les villageois, certes critiquable car elle consiste à répandre à la surface de l’eau un poison d’origine végétale qui fait des ravages s’il est utilisé en grande quantité, aura porté ses fruits. Le poison semble être inoffensif pour cette variété de poissons mais permet de les capturer facilement. Le sujet aura cependant animé les conversations et permis de faire prendre conscience de l’importance de surveiller l’accès des innombrables lagunes que forme le fleuve pour mieux les préserver, initiative que les villageois prennent de plus en plus souvent.

Le bateau est rentré à quai après 15 jours de navigation sans incidents sur le paisible Nanay, et les aventuriers passionnés l’ont quitté satisfaits, en remerciant l’équipage pour son dévouement et son chaleureux sens de l’accueil. Ils ont ensuite passé 3 jours supplémentaires à Iquitos pour faire quelques derniers achats et rendre visite aux exportateurs de poissons ornementaux qui leur ont prodigués de précieux conseils pour prendre soin de leurs aquariums en France.

Ce fût une expédition instructive à tout point de vue et une nouvelle fois l’occasion de découvrir les richesses de la faune et de la flore de l’Amazonie péruvienne tout en multipliant les échanges avec les populations dont la vie est rythmée par le fleuve et la forêt.

Merci à Patrick Harant d’Aquariomania, à Lionel Clémencin, PDG de K-Laser, à tous ceux qui ont soutenu le groupe Route 70’s et surtout à tous les participants sans qui ce voyage n’aurait jamais pu se réaliser.

Bruno Rossignol,

Responsable Tourisme Solidaire de l’ONG Latitud Sur.

Publicado en: Selva Viva, Voyages éco-touristiques & solidaires Etiquetado con:

Les récoltes à San Pablo de Allishungo

Voilà déjà un an que le projet huiles essentielles a débuté dans la communauté Quechua de San Pablo de Allishungo : le premier cycle de culture du gingembre et du curcuma est arrivé à son terme.

Les récoltes ont été organisées en plusieurs fois afin de permettre aux membres de la communauté de s’occuper également des préparatifs de la fête d’anniversaire de San Pablo de Allishungo (du 26 au 28 juillet). Par conséquent, une première date a été fixée le mardi avant la fête. Deux autres dates suivirent, la seconde récolte fût le mardi 30 juillet. La dernière date fût le mardi de la semaine suivante.


Pour cette occasion, toute l’équipe du projet huiles essentielles était présente. Chaque récolte s’est déroulée de la manière suivante : chaque participant du projet a apporté ses récoltes sous l’espace couvert de la communauté comme convenu pour pouvoir effectuer la pesée des sacs.

Après la pesée et le paiement, les participants ont été invités à apprendre à trier les semences pour qu’à l’avenir ils puissent eux même sélectionner les semences mères à ressemer et celles à distiller. En effet, les semences ayant une longueur équivalente ou supérieure à un doigt et possédant au moins un œil sont restées à la communauté pour être ressemer après fumigation. Les semences plus petites qu’un doigt ont été envoyées à la distillation sur Quito.

Cette première récolte concernait 20 personnes du projet. Ils ont récolté au total 1700 livres de curcuma (soit environ 850 kg) et presque 300 livres de gingembre (soit environ 150 kg).
Les rhizomes récoltés, pesés puis triés ; les bénéficiaires du projet ont procédé à une fumigation des semences pour limiter les pertes dues aux différents agents pathogènes. Au final, chacun des 20 participants a reçu 20 livres de curcuma et 10 de gingembre à ressemer pour le second cycle de culture.

Tom, stagiaire Latitud Sur Equateur

Publicado en: Latitud Sur en Équateur, Non classé, Projet Huiles Essentielles

Fête de la communauté San Pablo de Allishungo !

Chaque année la communauté kichwa de San Pablo de Allishungo organise trois jours de fête afin de célébrer la date de la création de leur communauté. Ces trois jours qui se sont étalés du vendredi 26 au dimanche 28 juillet ont réuni les petits comme les grands autour de trois soirées à thème dans une ambiance chaleureuse.

Le vendredi, la finale du championnat de football inter-communauté a eu lieu dans l’après-midi avant de laisser place à la soirée d’ouverture où s’est déroulée l’élection des miss. L’élection a été divisées en trois catégories : enfants, adolescentes et femmes. Les trois gagnantes ont été couronnées pour la plus grande joie de leurs parents et proches.

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Le samedi, un grand concours de danses et de chants traditionnels a eu lieu sur la scène installée pour l’occasion. Le concours de danse kichwa a épaté tous les spectateurs par ses chorégraphies, ses mises en scène recherchées et ses costumes. Ceux-ci ont été conçus par les danseurs à partir de matériaux traditionnels.

Après la remise des prix effectuée par la Casa de la Cultura de Puyo, nous avons eu la chance d’assister aux performances de plusieurs groupes musicaux dans le cadre du concours de musique kichwa qui a déplacé les foules sur la piste de danse.

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Le dimanche, dernier jour des festivités, a été l’occasion de célébrer l’anniversaire de la communauté avec les autorités locales. Une grande tombola a ainsi été organisée, à laquelle Latitud Sur a participé en offrant un lot de produits alimentaires certifié biologique et équitable, originaire d’Equateur. Ces 3 jours de fêtes se sont clôturés par une grande soirée dansante réunissant une centaine de personnes dans la joie et la bonne humeur.

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Anaïs, stagiaire Latitud Sur en Equateur

Publicado en: Latitud Sur en Équateur, Projet Huiles Essentielles

Alli Mikuna ! comment cuisiner le curcuma…

ALLI MIKUNA

            En parallèle au projet huiles essentielles et en partenariat avec l’association des femmes agroproductrices « Sacha Warmi » de la communauté quichua de San Pablo de Allishungo, la fondation Latitud Sur a organisé le 12 juillet 2013 un atelier de cuisine autour du curcuma. Le curcuma utilisé lors de cet atelier a été récoltée quelques jours auparavant dans le champ d’une des partenaires du projet : Ibelia Macas et transformé par nos soins.

Cet atelier avait pour objectif d’élargir les connaissances des participants du projet de fabrication d’huiles essentielles de curcuma et gingembre sur les utilisations culinaires du curcuma.

Plus d’une quarantaine de personnes sont venues déguster les petits plats concoctés par une quinzaine de femmes de la communauté. Les petits comme les grands se sont régalés !

Au menu Ensalada con salsa al curcuma et Empanadas farcies à la purée de pomme de terre et au poulet au curcuma… Tout de suite une présentation de l’atelier en image.

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Initialement l’atelier de cuisine devait se dérouler dans la cuisine de l’école de San Pablo de Allishungo (bâtiment bleu et blanc en arrière plan) mais suite à un imprévu, les lieux n’étaient pas disposés à nous accueillir. Mais qu’à cela ne tienne, à San Pablo de Allishungo on fait avec ce qu’on a… On décide donc de choisir le plan B et cuisiner à l’extérieur sur les gradins du terrain de foot.

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Les petits comme les grands s’y mettent dans la joie et la bonne humeur ! Certains s’occupent de la Ensalada….

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Tandis que d’autres préparent la pâte des empanadas !

Par la suite, on commence à préparer la farce des empanadas. A gauche la purée de pomme de terre aux oignons et au curcuma, à droit le poulet effiloché que l’on ajoutera par la suite à la préparation.

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Une fois la farce prête tout le monde met la main à la pâte pour confectionner les 45 Empanadas qui régaleront tous les estomacs.

2013-07-13 02.29.21L’Ensalada quant à elle attendant dans un coin le début du repas souffrira du pillage de quelques enfants impatients et trop gourmands !

Une fois la salade prête et les empanadas farcies, les hommes aussi participent et s’occupent de les faire frire.

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Et voilà, le repas est prêt à être servi dans les feuilles de palmiers qui ont étés cueillies spécialement pour l’occasion !

2013-07-13 01.56.50On aura bien mangé et partagé de bons moments avec tous les partenaires du projet. Cet atelier cuisine aura rencontré un franc succès et aura été l’occasion de resserrer les liens entre les gens de la communauté de San Pablo de Allishungo à travers une activité ludique et participative.

2013-07-13 01.46.59Alli mikuna !

Bon appétit !

Publicado en: Latitud Sur, Latitud Sur en Équateur, Projet Huiles Essentielles

Portrait de Volontaire: Bruno

Portrait de Volontaire: Bruno Rossignol, responsable des activités de tourisme solidaire

A télécharger: Portrait-volontaire-Bruno

Publicado en: Equipe LS Pérou, Latitud Sur, Latitud Sur au Pérou

San Juan Bautista: une fête qui a du sens

La fête de la San Juan Bautista symbolise la purification de l’eau et le jubilé pour les dons de la nature.  Le Loreto étant sillonné par de nombreux fleuves et rythmé par la montée et descente des eaux, le 24 Juin est donc considéré comme la fête la plus importante de toute l’Amazonie péruvienne.

SanJuanDans la ville d’Iquitos, ont lieu divers festivals et évènements publics : concerts avec groupes locaux, course de mototaxis et surtout préparation du plat typique de la région, le Juanes, appelé ainsi en l’honneur du Saint et composé de riz, poulet, œuf et olives, le tout cuit dans des feuilles de bijao.

Une partie de l’équipe Latitud Sur est partie fêter ce joyeux événement au côté des habitants de Veinte de Enero, communauté où est implantée la fabrique d’huile végétale d’aguaje. Après avoir tué et déplumé deux beaux poulets achetés à Nauta, l’équipe a préparé aux côtés des femmes du village de délicieux juanes, partagés le lendemain avec le reste de la communauté sur une plage de la rivière Pucaté.

Encore un beau moment partagé entre l’équipe de Latitud Sur et les habitants de Veinte de Enero !

Publicado en: Latitud Sur au Pérou, Projet d'Huile d'Aguaje

Le projet aguaje est bien huilé

Le projet de production d’huile végétale d’aguaje se diversifie ! En plus de produire l’huile, Latitud Sur s’investie maintenant dans de nouvelles activités comme la création de pépinières d’aguajes et la vente de farine d’aguaje, produit dérivé de la production d’huile.

Pendant ce temps, les opérateurs de la fabrique commencent à être formés sur le thème de la gestion administrative et financière afin de continuer leur chemin progressif vers l’autonomisation.

De plus, nous commençons déjà à nous préparer pour certification de la production d’aguaje et de l’huile ce qui permettra de prouver la qualité de nos produits aux acheteurs potentiels et ainsi leur donner une meilleure place sur le marché du bio-commerce.Aguaje-Perou

Publicado en: Latitud Sur au Pérou, Projet d'Huile d'Aguaje, Projets Latitud Sur

Juin, le mois des anniversaires !

Ce mois-ci, a eu lieu les anniversaires de santa Rita et San Pedro, deux des communautés où est implanté le projet de reforestation. Cet événement est l’un des plus important de l’année dans la vie d’une communauté puisqu’il permet aux habitants de se retrouver tous ensemble dans la joie et la bonne humeur mais surtout de faire de nouvelles rencontres. En effet, toutes les communautés voisines sont invitées à venir participer à un tournoi de football puis à faire la fête, au rythme de la cumbia local, jusque tard dans la nuit !

SanJuan 

Publicado en: Latitud Sur, Latitud Sur au Pérou, Projet "Chacras Integrales" & Reforestation, Projets Latitud Sur

Projet Huile d’Aguaje, situation à fin juin

Le projet de production d’huile végétale d’aguaje se diversifie ! En plus de produire l’huile, Latitud Sur s’investit maintenant dans de nouvelles activités comme la création de pépinières d’aguajes et la vente de farine d’aguaje, produit dérivé de la production d’huile.Aguaje-Perou

Pendant ce temps, les opérateurs de la fabrique commencent à être formés sur le thème de la gestion administrative et financière afin de continuer leur chemin progressif vers l’autonomisation.

De plus, nous commençons déjà à nous préparer pour certification de la production d’aguaje et de l’huile ce qui permettra de prouver la qualité de nos produits aux acheteurs potentiels et ainsi leur donner une meilleure place sur le marché du bio-commerce.

Publicado en: Latitud Sur, Latitud Sur au Pérou, Projet d'Huile d'Aguaje, Projets Latitud Sur
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